EMMANUELLE MENARD
Comment commencer ? Par « Il était une fois une rêveuse trop rêveuse… » ou par « Elle enfourche son vélo, regarde l’horizon, et fonce, pédales dans le vide tellement elle va vite ! ».
Victoire, c’est le prénom qu’elle a choisi… Et qui court après les échecs pour apprivoiser le chemin. Mais un chemin, c’est quoi au juste ? Et bien des routes, un entrelacs de routes et qui, le plus souvent, partent dans toutes les directions.
Victoire n’a pas dit sa dernière route : elle hume l’air du jour et puis se laisse emporter ! Sa chair est légère et prend l’eau de la pluie, la chaleur du soleil, la blancheur de la lune… Entre les bornes, elle lève la tête, traverse des yeux le ciel… L’azur est son moteur, l’ami qui lui veut du bien.
Marseille, allons-y pour la mer, se faire pêcher par le poisson ! Car n’est pas sujet qui croit et les rênes tiennent les mains… Au port il y a les barques et les bateaux ; d’autres rêves qui flottent sur l’eau… Et puis aussi les cris, les regards tristes et sales, qui se lavent au soleil, à la lumière du temps.
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Légère, pétillante, Victoire s’invente à chaque instant et part à Marseille, appelée par une école où, en attendant de « faire parler les enfants », elle flirte avec la vie, la rue, les Calanques jusqu’au moment où elle rencontre Bonheur…
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Métissée de sang français et belge, Emmanuelle Ménard vit à Bruxelles. Elle a publié de la poésie chez Le Coudrier « Impressions new yorkaises », « Eclats d’humeur » ; des pièces de théâtre, « La tournée des chagrins » chez Alna édit, un pamphlet spirituel et philosophique « De clair et d’obscur ou les chemins de l’âme » chez Editions Muse ; et deux romans : « Les dieux boiteux » chez le Petit Editeur et « Deux jours comme l’hiver » chez l’Harmattan, sollicité par Eric Orsenna pour le prix Orange en 2011. D’autres publications sont à venir chez Le Coudrier dont un journal de voyage et un recueil de poésie.
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